Préhistoire
Le résultat de nombreuses fouilles archéologiques atteste de l’implantation humaine très ancienne, en témoigne l’Homme de Sidi Abderrahmane.
VIIIe-XIe siècle
Anfa est la capitale du royaume berbère Kharéjite des Berghouatas, dans la région de la Tamesna qui
deviendra la Chaouia. Nombreuses hypothèses sur l’origine du nom d’Anfa.
XIe siècle
Destruction de la ville par les Almoravides.
1350
Selon la légende, arrivée de Kairouan de Sidi Allal Al Kairaouani, premier saint de la ville d’Anfa. La
koubba de son tombeau, n’est construite qu’au XIXème siècle.
XVe siècle
Les corsaires d’Anfa, port modeste et petit centre provincial, ne craignent pas de s’aventurer, suivant
Léon L’Africain, jusque dans « la rivière du Portugal. »
1468
Une expédition portugaise commandée par l’Infant Don Fernando, frère du roi Alphonse V, débarque à Anfa. Cinquante navires de 10 000 hommes d’élite font fuir les habitants. Les Portugais détruisent la ville. Il ne subsiste rien de l’antique Anfa
Fin du XVIIIe siècle
Anfa s’appelle Dar El Baïda ou Casablanca. Là encore, diverses hypothèses sur l’origine de ce nouveau nom
1770
Après une éclipse de près de trois siècles (qualifiée de « non-être » par André Adam), Casablanca renaît de ses cendres. Inquiet des visées des puissances chrétiennes, le sultan alaouite Sidi Mohamed Ben Abdallah dote la ville de nouvelles fortifications et bâtit une sqala (plate-forme à artillerie, dite aussi bastiyoun.) Les nouveaux habitants de la ville sont originaires des Haha, dans la région d’Agadir.
1786
Une société espagnole groupant 4 commerçants de Cadix obtient le monopole de l’exportation de grains par le port. Sidi Mohamed Ben Abdallah construit la mosquée Jamaâ El Kébir dont les travaux s’achèveront en 1795.
1799
Épidémie de peste.
1806
Moulay Slimane décide la construction d’un mellah pour la communauté israélite.
1830
Ouverture du port au commerce extérieur.
1836
Instauration d’une douane permanente. La ville compte 700 habitants.
1839
Le premier Français à s’installer à Casablanca est Pierre Ferrieu, originaire de Nîmes et négociant en
laine, venu commercer avec la tribu des Chaouias.
1853
L’exportation des laines de la Chaouia atteint 30 000 quintaux.
1856
Le traité anglo-marocain, en supprimant les monopoles institués par Moulay Abderrahman, « lève les principaux obstacles au développement du commerce extérieur ». « On vît en février, écrit André Adam, jusqu’à 32 navires en rade de Casablanca ». La communauté européenne ne compte que quinze membres.
1857
L’Angleterre nomme un vice-consul de carrière. Huit ans plus tard, elle sera imitée par la France.
1876
Dar Al Beïda est encore une simple étape sur la route Fès-Rabat-Marrakech. Quand il s’y arrête le sultan Moulay Hassan 1er campe en dehors des murs, au milieu de sa mehalla.
1905
570 européens, dont plus de la moitié est espagnole, sont établis à Casablanca.
1906
L’Acte d’Algésiras prévoit la création du port de Casablanca, dont le trafic dépasse déjà celui de Tanger.
1907
Le 30 juillet, des incidents offrent le prétexte à l’intervention militaire française qui entraînera l’occupation de la ville, prélude à l’instauration du Protectorat. L’installation d’une voie ferrée transportant les matériaux à partir des Roches Noires pour la construction du port et traversant le cimetière de Sidi Belyout a provoqué la colère des habitants. Le 5 août, la ville est bombardée à partir du Galilée dont les marins débarquent. La « ville sans citadins », selon l’expression d’André Adam, s’inscrit dans un périmètre de 60 hectares et compte 20 000 habitants.
1908
Casablanca concentre 20% du trafic des ports marocains. Construction d’un poste TSF à l’ouest de la médina : on peut désormais correspondre directement avec la France
1910
Le premier syndicat ouvrier marocain est créé par un Français, un certain Lendrat.
1911
La Magana ou Tour de l’horloge est érigée contre les remparts de Bab El Kebir par le commandant Dessigny. Symbole de modernité, elle donne son nom à la rue qui se trouve dans son axe, aujourd’hui la rue Allah Ben Abdallah.
1912
Signature du traité du Protectorat en mars. Lyautey, premier résident général (de 1912 à 1925), prend la décision, très controversée, de créer le grand port de Casablanca (140 ha, 2 jetées, l’une de 1900 m, perpendiculaire au rivage, l’autre transversale de 1 550 m). Il en défend l’idée à Paris devant le gouvernement. Premier plan d’aménagement de Casablanca dressé par Tardif, géomètre qui dessine l’emprise du boulevard circulaire, décision dont les conséquences seront déterminantes pour le futur.
1913
23 mars, un raz-de-marée interrompt les travaux d’aménagement du port. Promulgation d’un Dahir « relatif à l’organisation des commissions municipales dans les ports de l’empire chérifien », instituant une commission composée de six fonctionnaires membres de droit et quatorze membres non fonctionnaires, dont 8 Français et 6 Marocains. En décidant d’installer la Résidence à Rabat, Lyautey provoque le mécontentement de la colonie française de la ville la plus importante du Maroc. Casablanca est décrite par un auteur de l’époque, Maurice Zimmermann, comme « un océan de cahutes, une sorte de banlieue indéfinie d’une grande ville encore absente.» La spéculation, bien qu’encore naissante, fait tourner la tête à plus d’un colon. Un terrain acheté 0,50 Franc le mètre en 1908, se revend à 317 Francs.
1914
À la « ruée vers le Maroc », amorcée depuis les accords franco-allemands de 1911, s’ajoute celle sur Casablanca : la population étrangère est estimée à 31000 personnes (15 000 Français, 6 000 Espagnols, 7 000 Italiens, 700 Britanniques et 300 Allemands). De l’intérieur affluent les bourgeois fassis, les paysans et les juifs des villes côtières (notamment d’Essaouira) détrônées par l’essor du port de Casablanca. L’extension rapide et incontrôlée de la ville exige la mise en place urgente d’une réglementation. En février 1914, le secrétaire général du Protectorat nomme Henri Prost, urbaniste, à la Direction d’un Service Spécial d’Architecture et des Plans des villes : première administration dans l’histoire de l’urbanisme français. Parallèlement aux services officiels, un groupement d’intérêts privés (le Syndicat des intérêts français et la Société pour le développement de Casablanca) fait appel à un autre urbaniste, Donat Alfred Agache, dont les travaux resteront sans suite.
1915
Exposition franco-marocaine durant la Première Guerre mondiale. Montée à l’emplacement actuel du Marché Central, on y expose les premiers plans d’aménagement de la ville d’Henri Prost. Lyautey veut faire la publicité de sa politique de grands projets au Maroc auprès des publics marocain et français. Le pavillon de la ville de Rabat, construit par l’architecte Gosset, sera démonté et déplacé dans le parc où il prendra l’appellation de Palais des Conférences.
1916
Construction du phare d’El Hank dont les superstructures sont dessinées par Albert Laprade.
1915-1917
Henri Prost élabore les plans d’aménagement de la ville qu’il veut concentrique par rapport au port et épousant le tracé du boulevard circulaire. Ce travail d’urbanisme et son application constitueront un modèle à l’échelle internationale.
1917-1919
Aménagement du Parc Lyautey (aujourd’hui Parc de la Ligue arabe) par Albert Laprade. Les travaux seront exécutés par un contingent de prisonniers allemands.
1921
Le périmètre municipal atteint 2 450 ha. Le premier recensement effectué au Maroc établit la population casablancaise à 62000 marocains et 35000 étrangers
1922
Construction des abattoirs par l’architecte Desmarest. Les médecins du service d’hygiène de la ville recommandent de rassembler dans un même quartier toutes les prostituées juives ou musulmanes. Les architectes Cadet et Brion construisent ce nouveau « quartier réservé » dans l’esprit du quartier des Habous tout proche, au sud du Derb Carlotti. « Bousbir » est né. Déformation du prénom Prosper, qui désignait à l’origine des terrains appartenant à Prosper Ferrieu (né en 1866 à Casablanca) où s’étaient installées de nombreuses maisons closes, à l’ouest de l’Ancienne Médina. « Bousbir » sera fermé en 1954.
1923
Construction de la gare dite « Casa Voyageurs ».
1925
La mission du maréchal Lyautey prend fin. Il embarque pour Marseille le 10 octobre à bord du paquebot Anfa, de la compagnie Paquet, sous les ovations d’une immense foule de Marocains conscients de l’importance de son œuvre.
Fin des années 20
On invente à Casablanca le terme « bidonville » pour désigner un habitat précaire et misérable où s’entasse la population rurale fraîchement arrivée. Les « bidonvilles » sont concentrés principalement aux alentours de la route de Médiouna dans le quartier des Carrières Carlotti.
1934
Inauguration le 14 juillet, de la piscine municipale Georges Orthlieb, creusée dans les rochers. Elle totalise trois bassins d’une longueur de 350 m, alimentés en eau de mer, ce qui en fait l’une des plus longues piscines du monde. Elle sera remblayée en 1986 sur l’emplacement de la future mosquée Hassan II
1935
Inauguration du cinéma Vox de l’architecte Marius Boyer, un des plus grands d’Afrique avec 2 000 places. Il sera détruit à la fin des années 1970.
1936
Casablanca supplante Marrakech comme première ville du royaume : 257000 habitants contre 190000. Le périmètre municipal atteint 9 535 ha.
1937
Épidémie du typhus.
1942
Bombardement de la ville par les Forces alliées. L’opération « Torch » fait 1000 morts en trois jours. Débarquement des troupes américaines. Casablanca accueille des réfugiés de toutes origines fuyant l’Europe en guerre. « Casablanca », le fameux film de Michael Curtiz, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, entièrement tourné en studio à Hollywood, inscrit en lettres d’or Casablanca dans l’histoire du cinéma. Le projet d’aménagement et d’extension de la ville est confié à Alexandre Courtois. Ces travaux ne verront jamais le jour.
1943
Du 14 au 23 janvier, Casablanca est le siège de la Conférence d’Anfa à laquelle participent Winston Churchill, Franklin Roosevelt, Charles De Gaulle et Giraud. Les réunions ont lieu à la villa Dar es Saada, et à l’hôtel d’Anfa. Des décisions militaires cruciales devaient y être prises consécutivement au succès du débarquement allié en Afrique du Nord. C’est au cours de cette conférence que fut énoncé le principe, par Roosevelt, de la reddition inconditionnelle de l’Allemagne, du Japon et de l’Italie. Joséphine Baker chante au Rialto pour les troupes américaines.
1946
Erik Labonne, résident général (libéral) fait venir l’urbaniste Michel Écochard comme directeur du service de l’urbanisme.
1948
Destruction de la Tour de l’horloge en prévision de l’ouverture de l’avenue de FAR. Elle sera reconstruite en 1996 à un emplacement différent.
1949
La densité à l’hectare intra-muros est de 1 387 habitants. La population israélite y est prédominante: 43 000 et 25 000 musulmans.
1950
Construction de l’immeuble Liberté par l’architecte Léonard Morandi. Ses 17 étages en font le plus haut bâtiment de Casablanca avec 78 m. Construction de la gare dite « Casa-port » par Alexandre Courtois (grand prix de Rome).
1952
Casablanca compte 682 000 habitants. Novembre : suite au mot d’ordre de grève décidé au lendemain de l’assassinat du leader syndicaliste tunisien Ferhat Hachad, des émeutes ont lieu aux Carrières Centrales. La répression est orchestrée par le chef de région, Boniface. On comptera un millier de morts et l’arrestation de nombreux dirigeants nationalistes.
1953
La « crise marocaine » provoque un reflux de l’investissement immobilier et de la construction qui ne s’atténuera qu’à partir de 1958. 24 décembre : une bombe explose au Marché Central.
1955
Découverte archéologique à Casablanca de l’Atlanthrope, vieux de 400 000 ans. Le site de Sidi Abderahmane est aujourd’hui classé.
Mars : 48 attentats à la bombe en 15 jours environ (200 morts). Assassinat de Jacques Lemaigre-Dubreuil, industriel anticolonialiste devant l’immeuble Liberté où ilhabitait. Il donne son nom à la place. Casablanca se vide peu à peu de sa population étrangère.
18 novembre 1956
Proclamation de l’Indépendance du Maroc.
1958
Le 11 juin, un violent incendie détruit le Derb Jdid laissant près de 2 500 familles sans abri.
1960
Un million d’habitants. La ville compte déjà 1 100 km de chaussées, 650 km d’égoûts, 834 km de conduites d’eau et un réseau électrique de 1 151 km.
1963
Le périmètre municipal passe à 31000 ha, s’accroissant ainsi de 21 925 ha en 27 ans.
1965
Les 22, 23 et 24 mars : émeutes de lycéens et d’étudiants. Quatre jours de couvre-feu. L’état d’exception est mis en place jusqu’en 1970.
1971
1 500 000 habitants. Destruction des arènes de Casablanca construites en 1930. Outre les corridas, elles avaient abrité de nombreux évènements sportifs (combats de boxe, courses de stock-car, concours hippiques, Holiday on Ice…) et accueilli une foule de chanteurs de variétés.
30 septembre 1972
La Charte Communale institue la création de la Communauté urbaine de Casablanca comprenant 5 communes urbaines : Aïn Diab, Aïn Chock, Mers Sultan, Ben M’Sick et Aïn Sebaâ.
Fin des années 1970
Destruction du bâtiment des Galeries marocaines (ex. Galeries Lafayette, magasins Paris-Maroc) qui avait été construit en 1914 par l’architecte Hippolyte Joseph Delaporte et les frères Auguste et Gustave Perret. Le cinéma Vox, mitoyen, subit le même sort.
1981
20 juin : la hausse des produits de première nécessité déclenche une grève générale et des émeutes sévèrement réprimées. On compte officiellement 60 morts, 600 officieusement, et plus de 2000 arrestations.
Juillet : création de 5 préfectures coiffées par une structure de coordination : la Wilaya du Grand Casablanca
1982
Jeux Méditerranéens. 2 200 000 habitants.
1984
Destruction du théâtre municipal, construit en 1922 par Delaporte. Le nouveau Schéma Directeur pour l’aménagement de Casablanca est confié à l’architecte urbaniste Michel Pinseau qui diagnostique les dysfonctionnements de la législation intouchée depuis 1950. Il reprend cependant le parti linéaire le long du littoral qu’avait élaboré Michel Écochard en 1951. Création de l’Agence urbaine chargée de l’application de ce nouveau Schéma Directeur.
1985
Feu Sa Majesté le roi Hassan II reçoit le pape Jean-Paul II au Stade d’honneur. Publication d’un livre sur la ville « Casablanca », de Jean-Michel Zurfluh. C’est le premier ouvrage du genre à attirer l’attention du public sur le patrimoinede la ville.
1986
Pose de la première pierre de la Grande Mosquée Hassan II à l’emplacement de l’ancienne piscine municipale. Le projet est confié à Michel Pinseau.
1989
Mise en place des plans d’aménagement communaux. Face à la crise des transports en commun, on introduit des sociétés privées d’autobus.
1993
Le 30 août, Feu Sa Majesté le roi Hassan II inaugure la grande mosquée. Son minaret culmine à 200 m. Elle peut accueillir 25 000 fidèles.
1994
3 000 000 d’habitants.
1995
Destruction de la villa Benazeraf, sise rue d’Alger. Construite en 1928 par l’architecte Marius Boyer. Elle a fait place à l’extension du siège de la BCM et à un espace d’exposition, la galerie Actua. Destruction de la villa du Grand Vizir Mokri, à Anfa, allée des mûriers ; construite en 1928 par l’architecte Marius Boyer. Ce gâchis choquera profondément beaucoup de Casablancais alertés par la disparition de leur patrimoine. « Casamémoire » : association pour la sauvegarde du patrimoine architectural de Casablanca est créée.
1996
Premières destructions des quartiers situés à l’emplacement de la future avenue Royale qui doit relier la Grande mosquée Hassan II au centre ville. Les habitants sont en partie déplacés vers les nouvelles réalisations de la cité Nassim, au sud de la ville.
1997
Création de la Région du Grand Casablanca dont la superficie est de 86 896 ha. Elle comprend désormais 9 préfectures, 29 communes urbaines et 6 communes rurales. L’Institut Français, dirigé alors par Alain Bourdon, organise une exposition d’art contemporain, carte blanche à Bellamine, dans une villa 1930 désaffectée, située Bd Zerktouni. Celle-ci abritera, une fois restaurée à l’identique, le musée de la Fondation ONA qui ouvre ses portes en 1999. Il s’agit de la première initiative de réhabilitation d’un bâtiment à Casablanca.
1998
Édification destours Twin-Center parle groupe ONA, sur le boulevard Zerktouni. L’immeuble le plus haut de Casablanca (28 étages) est l’œuvre de l’architecte Ricardo Bofill, assisté d’Élie Mouyal.
Novembre : parution du livre « Casablanca, mythes et figures d’une aventure urbaine » de Monique Elebet Jean-Louis Cohen aux éditions Hazan/Belvisi. C’est le résultat, très documenté, d’un travail de longue haleine qui s’attache à démontrer l’importance de « l’expérience Casablanca » dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme de la première moitié du XXème siècle
Février 2000
Exposition Casablanca, mémoire d’architectures de Monique Eleb et Jean-Louis Cohen à la Villa des Arts, restaurée à l’identique par l’architecte Rachid Andaloussi. Précédemment présentée à Paris, l’exposition a remporté, durant 3mois, un succès sans précédent au Maroc, montrant ainsi l’attachement du public casablancais à son patrimoine. Juillet : première inscription d’un bâtiment casablancais à l’inventaire des Monuments Historiques ; il s’agit de la façade de l’immeuble Bessonneau, dit « Hôtel Lincoln », construit sur le boulevard Mohammed V, en 1916, par l’architecte Hubert Bride.
2003
Inscriptions à la liste des Monuments Historiques : l’Aquarium, les Anciens abattoirs, suivront jusqu’en 2006, 46 autres bâtiments. Décès de Jean-François Zévaco, architecte français qui œuvra toute sa vie au Maroc.
2005
Fermeture de l’aéroport d’Anfa pour être reconverti en nouveau quartier de Casablanca (400 ha) dont un quart est réservé aux espaces verts à la demande de sa Majesté le Roi Mohamed VI.
2006
Mise en place d’un programme de développement urbain avec notamment l’étude d’un plan de mobilité urbaine.
2008
Présentation du nouveau Schéma Directeur de Casablanca.
2009
Janvier: Décès du premier grand architecte marocain, Elie Azagury, à l’âge de 90 ans. Architecte illustre qui est l’auteur du plan d’aménagement de Hay Hassani (Derb Jdid), et qui a participé à la reconstruction d’Agadir.
Février : A cause des intempéries, et surtout à cause des procédures qui durent depuis 15 ans, l’angle nord-ouest de la façade de l’immeuble Bessoneau, dit « hôtel Lincoln » s’est effondré. Le bâtiment appartient désormais à la ville après la nomination d’expropriation par la justice.
11-12 avril : Préfiguration des Anciens Abattoirs en Centre national des Arts
2010
Août: visite royale, début du chantier de réhabilitation de l’Ancienne médina.
Octobre : lancement du premier cycle de conférences de l’Université Populaire du Patrimoine. Une fois par mois, un intervenant marocain ou étranger vient présenter une problématique liée au patrimoine historique et culturel.
2011
Février et Mars: exposition « Abysses » dans l’ancien Aquarium de Casablanca, organisée dans le cadre de la saison culturelle France-Maroc et précédemment présentée au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, Hong-Kong, Luanda, Taêi, Ping Tong, Shangai, etc.
2012
12 décembre : inauguration et mise en service de la première ligne de tramway qui relie Sidi Moumen à Aïn Diab et aux Facultés.
2013
Décembre : inscription de l’ancienne médina à l’inventaire national des sites et monuments historiques. Inscription de Casablanca sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco.
Avril : 100e anniversaire de la création du port
2014
14 Février : signature d’une convention entre la Wilaya du Grand Casablanca et de l’association Casamémoire qui renforce la coopération étroite établie depuis plusieurs entres les services de ces deux institutions. Cette collaboration se traduira par l’élaboration commune du dossier de demande d’inscription de Casablanca sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, et sa soumission dans un délai d’une année.
Avril : 61 bâtiments ont été inscrits à l’inventaire national des sites et monuments historiques, autant sont en cours d’inscription par Casamémoire.
Août : Décès de Jacqueline Alluchon, architecte et co-fondatrice de l’association Casamémoire.
Source Casa Mémoire